Dans le
cas de la course en durée , il s'agira principalement de faire intervenir le
métabolisme aérobie. Cette voie énergétique doit être appréhendée en fonction
de sa capacité et de sa puissance.
Chaque
phénomène énergétique peut être représenté par un réservoir muni d'un robinet :
- la quantité totale d'énergie disponible pour
l'exercice (contenance maximale du réservoir) correspond à la capacité énergétique.
- la quantité maximale d'énergie utilisable par
unité de temps (débit maximal du robinet) correspond à la puissance énergétique.
Il
importe de connaître efficacement les
différences existant entre la puissance et la capacité aérobie :
- la puissance aérobie nécessite une intensité
proche de la puissance maximale aérobie (PMA) transcrite en vitesse
lors des tests (VMA). L'organisme réagit par une augmentation du
débit cardiaque et par une amélioration du système enzymes oxydatifs.
- la capacité aérobie est sollicitée par une
intensité de 60 à 90% de la vitesse maximale aérobie (VMA). Il y a une
augmentation du volume d’éjection systolique, du taux de glycogène...
Chez
l'enfant on donnera la priorité à la capacité avec un travail de départ autour de 70-75% de la VMA, la
puissance pourra être abordée en fin de cycle 3.
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